Les violences conjugales sont souvent perçues comme une problématique privée. Pourtant, elles franchissent la porte des entreprises et génèrent des répercussions considérables sur le plan économique, social et juridique. Ignorer ce sujet, c’est fragiliser la performance, déstabiliser sa crédibilité RSE et s’exposer à de lourdes sanctions légales.
1. Un coût économique colossal pour les entreprises
Les violences conjugales entraînent une perte directe de productivité.
- 59 % des victimes déclarent une baisse de rendement liée à la fatigue, la souffrance mentale ou la distraction.
- 29 % arrivent régulièrement en retard.
- 22 % présentent un absentéisme récurrent.
Ces difficultés se traduisent par un déséquilibre au sein des équipes, une surcharge pour les collègues et une baisse globale d’efficacité.
Sur le plan financier, l’impact est massif : plus de 1,3 milliard d’euros par an en France.
- 108 M€/an proviennent des arrêts maladies des femmes victimes,
- 3,4 M€/an de ceux des hommes.
Chaque victime représente en moyenne 68 000 € de pertes, dont 44 % supportés directement par l’employeur.
Quelle que soit leur taille, toutes les entreprises sont concernées :
- TPE : entre 4 425 et 25 800 € / an,
- ETI : entre 25 800 et 567 589 € / an,
- PME : entre 567 589 et 11 454 978 € / an,
- GE : entre 11 454 978 et 27 528 067 € / an.
Ces chiffres montrent que l’inaction a un coût bien réel, loin d’être marginal.
Pour en savoir en plus :
2. Un frein à la crédibilité RSE et QVT
Les violences conjugales constituent l’une des premières formes de domination et d’inégalités structurelles. Les ignorer fragilise directement la crédibilité d’une entreprise en matière de RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) et de QVT (Qualité de Vie au Travail).
Ne pas agir, c’est aller à contre-courant des grands enjeux d’inclusion, de respect des droits humains et d’égalité professionnelle. C’est aussi prendre le risque de voir ses engagements affichés comme du “social washing”.
Les référentiels internationaux et les Objectifs de Développement Durable (ODD) fixent un cap clair :
- ODD 3 : santé et bien-être,
- ODD 5 : égalité entre les sexes,
- ODD 8 : travail décent et croissance économique.
Ignorer les violences conjugales, c’est donc se mettre en non-conformité avec ces engagements mondiaux et détruire une crédibilité patiemment construite.
3. Un risque juridique pour les employeurs
Au-delà de l’économique et du social, il existe un risque juridique majeur. L’entreprise a une obligation légale de protéger la santé et la sécurité de ses salariés. Ne pas prendre en compte les violences conjugales peut déclencher plusieurs conséquences :
- Plainte aux Prud’hommes et demande de dommages-intérêts pour non-respect de l’obligation de sécurité.
- Condamnation pour licenciement abusif si une victime est renvoyée en raison d’absences ou de retards liés à sa situation.
- Inspection du travail : sanctions administratives, mises en demeure ou contrôles renforcés si le DUERP n’intègre pas ce risque.
- Responsabilité pénale en cas de non-réaction face à un signalement.
S’ajoutent à cela des conséquences institutionnelles : perte du label égalité professionnelle, voire exclusion de certains marchés publics.
4. TI3RS : une solution concrète pour agir
Face à un problème aussi complexe que les violences conjugales, les entreprises ont besoin d’outils concrets, sécurisés et adaptés à la réalité du terrain. C’est précisément le rôle de TI3RS, une application pensée pour protéger les victimes, sécuriser les échanges et accompagner les organisations dans une démarche responsable et progressive.
4.1. Les fonctionnalités clés
TI3RS repose sur quatre piliers technologiques simples mais puissants :
- Filtrer les messages insultants : grâce à un système de filtre à injures, l’application bloque les propos violents, ce qui limite la violence verbale et psychologique au quotidien.
- Télécharger les historiques de communication : en un clic, l’utilisateur peut obtenir un document clair et structuré retraçant l’intégralité des échanges. Cette fonctionnalité facilite considérablement les démarches juridiques.
- Choisir les horaires de notifications : pour éviter le harcèlement permanent, l’application permet de paramétrer les moments de réception des notifications.
- Sécuriser les communications : TI3RS attribue un numéro fictif, préservant la vie privée et protégeant la victime, même si seul l’un des deux interlocuteurs a installé l’application.
Ces fonctionnalités transforment un téléphone, souvent utilisé comme arme de contrôle et de pression, en un espace protégé et maîtrisé.
4.2. Les bénéfices pour les entreprises
TI3RS ne se contente pas de protéger les individus : il apporte aussi une valeur stratégique aux organisations qui s’engagent.
- Une solution de confiance : TI3RS est anonyme, sécurisé et non intrusif. Il est connecté à des partenaires de terrain (associations, experts, professionnels de santé) et soutenu par une équipe formée et encadrée.
- Une intégration progressive, sans bouleversement : l’outil peut être déployé par étapes, avec un accompagnement personnalisé pour les managers et les équipes RH, garantissant une adoption fluide et sereine.
- Un outil valorisable en interne et en externe : TI3RS fournit des données anonymisées exploitables pour renforcer la politique RSE, propose des supports de communication et de formation, et ouvre la voie à une reconnaissance sociale (rapports, labels, certifications).
Ce qu’il faut retenir
Les violences conjugales ne s’arrêtent pas à la sphère privée. Elles fragilisent l’entreprise sur trois plans :
- Économique : plus de 1,3 milliard d’euros par an, avec des pertes pour toutes les tailles d’organisation.
- RSE & QVT : atteinte à la crédibilité, incohérence avec les ODD, frein à l’inclusion et à l’égalité.
- Juridique : risques de sanctions, de plaintes et de responsabilités pénales.
Ne pas agir, c’est courir un triple risque. Agir, c’est au contraire protéger les salarié·es, renforcer sa performance et consolider sa crédibilité.
Avec TI3RS, les entreprises disposent d’un accompagnement concret pour prévenir ces impacts, soutenir les salarié·es victimes et transformer une vulnérabilité en levier d’engagement sociétal.
👉 Pour en savoir plus : Les ODD
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